De même que le filtre et l’éclairage, on peut trouver plusieurs solutions pour assurer l’oxygénation du bac.
Dans un bac assez densément planté, vous pouvez vous passer de pompe à air, les plantes assurant l’oxygénation du bac.
Cependant, si vous voyez vos poissons se rendre souvent à la surface du bac pour aller « respirer » (à l’exception des labyrinthidés - combattants et autres gouramis), mieux vaut remettre une pompe à air.
La solution la plus courante et la moins onéreuse reste la pompe à air (le bulleur). Cette solution n’est cependant pas la meilleure du point de vue de la pousse des plantes, car elle sature l’eau en oxygène, sans favoriser pour autant la présence de CO2, carburant des plantes.
Si la pousse des plantes n’est pas votre priorité, vous pouvez en acquérir un sans restriction aucune.
L’inconvénient reste le bruit qu’il délivre en raison des vibrations. Préférez un bulleur de marque, type RENA, par exemple. Le débit de la pompe à air est également fonction de la capacité de l’aquarium, et est en général indiqué sur la boîte du bulleur.
Il peut paraître paradoxal de diffuser du CO2 dans l’eau pour oxygéner l’aquarium, mais cette méthode paraît, de loin, être la meilleure dans un bac planté.
Le principe de base est de diffuser du CO2 dans l’eau, de façon à ce que les plantes l’absorbent pour rejeter de l’oxygène : la croissance des plantes est alors décuplé, et celles-ci sont plus belles.
L’inconvénient majeur de cette méthode reste son coût qui se situe aux environs de 1000 francs pour un système complet.
On peut cependant trouver des solutions moins onéreuses dans le commerce, tel ce petit équipement RENA constitué d’une bouteille de CO2 et d’un petit tube équipé à l’une de ses extrémités d’une membrane permettant la diffusion du CO2 dans l’eau. Une telle méthode ne fonctionnera que pour des bacs de petite capacité (moins de 100 litres), à moins de mettre plusieurs diffuseurs.
Une autre méthode économique, très utilisée aux USA, est de créer du CO2 par fermentation de sucre.
EN BREF :
Solution peu onéreuse : le « bulleur », qui a pour inconvénient de ne pas favoriser la pousse des plantes. Solution plus onéreuse ou compliquée, mais qui favorise la pousse des plantes : la diffusion de CO2.
